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Laisse à désirer   par Tania Hautin-Trémolières
Ce texte a été écrit pour l'exposition "Laisse à désirer" au Centre d'Art Contemporain de Nîmes en Mars 2022

Si Mazaccio & Drowilal était un groupe de musique, cette exposition pourrait être un album best of en coffret collector. Une sorte de medley de leur production de ces dix dernières années. On pourrait parler de rétrospective si le terme n’évoquait pas autant la commémoration figée et définitive qui convient assez peu à la vitalité de leur travail. On préfèrera l’idée d’une exposition compilation, rassemblant les livres et les différentes séries produites depuis 2011 dont sont extraites les oeuvres présentées et ré-agencées entre elles dans l’espace du CACN. Bien que posant un regard rétrospectif sur leur travail, l’exposition échappe à la tentation d’une construction chronologique, mélangeant ainsi les séries entre elles, générant de nouvelles associations et de nouvelles significations des oeuvres.

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Les amusantes paparazzades de Mazaccio & Drowilal   par Valentin Perez
Cet article a été publié dans M, le magazine du Monde en novembre 2021

La célébrité s’étale dans la presse people avec son lot de clichés volés donnant à voir les stars dans la banalité de leur quotidien. Ces photos, le duo les détournent et les cumulent pour mieux se jouer des codes véhiculés par les vedettes. Un travail réuni dans leur ouvrage « Paparazzi ».

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Pas vu, pas pris   par Clémentine Mercier
Cet article a été publié dans Libération en octobre 2021

Tous aux abris ! Voilà les paparazzis. Planqués derrière leurs lunettes de soleil, cachés par leurs casquettes, chapkas, capuches ou parapluies, les «people» semblent s’être donné le mot pour éviter les téléobjectifs des sangsues de la photographie. Dans cette foule anonyme, une besace au monogramme Louis Vuitton, une serviette de plage Chanel (à moins que ce ne soit un poncho ?) et un vieux sac plastique font l’affaire pour se protéger de la soif voyeuriste. Mais ces looks d’Elephant Man ne trompent personne...

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Art duo Mazaccio & Drowilal use collage to deconstruct popular culture   by Jenny Brewer
This article was originally published on ‘It's Nice That’ in August 2020

Fusing internet-found imagery with an irreverent use of paint and tape, the French artists tackle society’s issues with image abundance and take down the ‘dreams’ perpetuated by media.

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Bel Air   par Marcel Devillers
Ce texte a été initialement publié à l'occasion de l'exposition "Par amour du goût", aux Ateliers Vortex à Dijon, en mars 2020

Quelques individus,
occupant la pelouse où défèquent leurs chiens,
observent en riant l’éconduction du rien.
La chaleur diminue.

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The Happiness Project: a journey through Silicon Valley by Robert Drowilal
This text is the transcription of notes for a lecture given at Les Abattoirs, Toulouse on June 2018

This project began when we called into question our daily working tools. How these softwares, apps and digital interfaces are shaping the way we percieve things, but also the kind of artworks we produce?
In 2014, after getting a grant from the cultural services of the US Embassy in Paris, we travelled to Silicon Valley in California. That now mythic area, stretching from San Francisco to San Jose, is the home to many of the world’s largest high-tech corporations. It has developed since the mid-XX century around the Standford University, at the cross between military industry and hippie counterculture.

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Mazaccio & Drowilal - Entretien   par Jérôme Dupeyrat
Cet entretien a été initialement publié dans l'ouvrage 'Perspectives contemporaines sur les publications d'artistes' en décembre 2017

Jérôme Dupeyrat : Vous avez réalisé une vingtaine de publications depuis 2008, certaines en solo, d’autres en duo. Dans quel contexte avez-vous commencé à faire des livres ?
Robert Drowilal : Au départ, cela répondait notamment à une contrainte économique. Durant nos études, nous faisions principalement de la photographie, mais la photo est vraiment un art coûteux à produire. Faire des livres nous permettait d’avoir à moindre coût un objet fini, dont nous maîtrisions la chaine de production. J’étais par ailleurs passionné par l’art conceptuel, et je voyais qu’il y avait une véritable adéquation avec le livre.

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Mazaccio & Drowilal - Photographic memory   by Sara Harowitz
This article was originally published on Montecristo magazine on October 29, 2015

A watermelon, jaggedly cut open as if baring its fangs, sits on its side. The large fruit is stuffed with strawberries and displayed on a platter, surrounded by wedges of its own kind. Above the vibrant image is a line of three cartoonish symbols, known as Emojis: watermelon slice, strawberry, watermelon slice.
The scene is the creation of Elise Mazac and Robert Drowilal, a young French photography duo known as Mazaccio & Drowilal. It may seem surface, even childish, but the piece—and the team’s work as a whole—really delves deep into photography and our perception of it.

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Mazaccio & Drowilal, toujours plus perchés   par Eric Loret
Ce texte a été publié dans Libération à l'occasion de l'exposition "Wild Style" aux Rencontres d'Arles en juillet 2014

On prend l'expo par la fin, ou par le haut du cloître, en l'occurrence. Du plus ancien au plus récent, afin d'essayer de comprendre quelque chose au kitsch de Mazaccio & Drowilal, dont on aperçoit la perversité, mais qu'on peine à caractériser.

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Un art qui botte les fesses à la morosité   par François Cheval
Ce texte a été écrit pour l'exposition "Wild Style" aux Rencontres d'Arles en juillet 2014

Mazaccio & Drowilal, armés d’épuisettes rudimentaires, ramènent à la surface de l’océan des images sympathiques, parfois malsaines. Ils prélèvent les restes les plus significatifs de ce tsunami qui nous submerge aujourd’hui.

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Mazaccio & Drowilal   par Nicolas Heimendinger
Ce texte a été écrit à l'occasion de l'exposition du DNSEP à l'école Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en juin 2013

Tirant ses moyens de la photographie, du livre et d’internet, attaché en particulier au support papier, au collage et à la série, le travail de Mazaccio & Drowilal se comprend toutefois moins en termes de médium ou de technique que d’image. Loin d’une réévaluation de ce qu’on appelait autrefois « la culture populaire », le brassage et les détournements qu’ils opèrent entretiennent plutôt des parentés avec la notion de mème : le duo détourne et recombine des formes archétypales, des structures élémentaires, qui façonnent les mémoires, les identités et les représentations aussi bien individuelles que collectives.

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Élise Mazac collectionneuse 1   par Marie Griffay
Ce texte a été écrit dans le cadre d'une collaboration entre l'INHA et l'école Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011

Les œuvres photographiques d’Élise Mazac semblent hésiter entre deux pratiques plasticiennes opposées. Ce constat s’inscrit dans l’histoire récente de ce médium, éprouvé à la fin du XXe siècle par la conquête numérique. Les critiques d’art ne voient de salut que de la franche opposition de deux pratiques de la photographie. Paul Ardenne commente : « L’âge analogique est celui de l’empreinte ; l’âge numérique, celui de l’emprunt - deux cultures que tout oppose. »1. Cette sentence ne contrarie pas le travail d’Élise Mazac qui puise son inspiration à toutes les sources de la photographie.

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